Après le doctorat

Treppenhaus von unten im Zoologischen Institut der Universität Bern.
© Université de Berne

La possibilité de continuer à faire de la recherche et à enseigner après le doctorat, d’acquérir une indépendance scientifique et de bâtir un réseau international sont autant de facteurs qui motivent à opter pour une carrière académique. Or, cette voie exige beaucoup de persévérance: la plupart des postes au sein du corps universitaire intermédiaire sont à durée limitée et le chemin menant à une chaire professorale peut s’avérer ardu.

Carrière académique

Une fois le doctorat terminé, débute généralement la phase postdoctorale, d’une durée de deux à six ans. Elle permet aux jeunes chercheuses et chercheurs d’enrichir leur profil de compétences spécialisées, de nouer des contacts tant à l’échelle nationale qu’internationale, notamment par le biais de publications, de conférences et de présentations, et d’acquérir des compétences en matière de recherche de financement.

Le but d’un postdoctorat est de se qualifier pour un poste de professeur·e ou pour toute autre fonction dirigeante à l’Université. Un poste d’enseignant·e peut également constituer un objectif de carrière attractif, surtout pour les scientifiques se destinant tout particulièrement à l’enseignement.

Carrière non académique

La plupart des titulaires d’un doctorat optent cependant pour une voie en dehors du milieu académique. Ce choix ne doit en aucun cas être considéré comme un plan B puisqu’il ouvre des perspectives variées, que ce soit en recherche et développement dans l’industrie, dans l’administration publique, les organisations internationales, la gestion du personnel, le conseil, les sciences du management ou le milieu entrepreneurial.